J’aime les femmes dans les eaux fortes
Le regard franc la tête haute
J’aime les femmes dans les tempêtes
Les survivantes les fortes têtes
J’aime ces femmes dans les galères
Jamais esclaves jamais amères
Ces femmes qui ruissellent d’allégresse
Même quand la lumière les agresse
Ces femmes qui sont comme des torrents
Qui émoussent les angles du temps
Ces femmes qui sont sources de vie
Par leurs paroles et leur envie
Celles qui font pleuvoir de la Joie
Devant les regards qui se noient
Qui détruisent tout sur leur passage
Pour remodeler le paysage
Qui sont déluges et sont refuges
Diluviennes sans loi et sans juge
Celles qui nous coulent des jours heureux
Dans les effluves de leurs cheveux
J’aime ces femmes qui rafraîchissent
Les rêves d’un monde qui s’oublie
Dans les préjugés et l’ennui
Loin de sa sombre léthargie
J’aime ces femmes qui rafraîchissent
Les couleurs qui avaient terni
Et les musiques devenues bruits
Dans les luttes de nos survies
J’aiment ces femmes qui réagissent
Aux injustices et aux oublis
Comme une rivière qui rétablit
Le cours naturel de la vie
J’aime ces femmes qui comme l’eau
Naviguent libres entre les barreaux
J’aime ces femmes qui comme l’eau
Allègent sans un mot les fardeaux
J’aime ces femmes qui comme l’eau
Cachent des trésors sous leur yeux clos
Copyright Le Chat à Plume
Année : 2019
Attention - Ce texte de chanson a été attribue à un projet et n'est donc plus disponible. Il ne doit en aucun cas être publié ou diffusé en dehors de ce blog sans son autorisation. Texte déposé auprès de la SACEM